Savez-vous que les astrologues attribuent souvent aux années bissextiles des catastrophes mondiales ? Ouf, pas de 29 février 2017 : on a eu chaud ! Reste que, côté superstition, certains profiteront quand même de la Chandeleur pour solliciter la prospérité. En mettant leur première crêpe dans un tiroir ou sur le haut d’une armoire. Ou en la faisant sauter avec une pièce d’or dans la main gauche… Comme si, dans le fond, la veine, le pot ou le bol n’étaient, en fait, jamais fortuits. Comme si, la chance, il fallait nécessairement y adhérer pour en bénéficier. Pourtant, alors que l’actualité regorge de catastrophes et de cataclysmes, peut-être serait-il temps d’avoir une perception plus « réaliste » de la réalité. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui cherchent à s’en convaincre : “La chance, il faut y croire !” Cela leur permet d’imaginer qu’ils peuvent tout maîtriser… Mais si l’on avance que “la chance se cultive”, que dire alors de son corollaire, la malchance ? Peut-on vraiment prétendre que, du coup, elle peut s’éviter ? Évidemment, c’est impossible à affirmer. »